Le Centre Hubertine Auclert a lancé le 7 mars dernier #MonGenreDeSport, une campagne de sensibilisation envoyée dans tous les lycées franciliens avec le soutien de la Région Île-de-France, afin d’interpeller les 14-18 ans autour de quelques principes essentiels : le sport n’a pas de genre.

Dans près de 130 jours se dérouleront les Jeux Olympiques de Paris, premiers jeux paritaires de l’histoire. Un peu plus d’un siècle auparavant, seules 22 femmes concouraient à Paris… Pour 975 hommes !

Réjouissons-nous de cette avancée - pourtant si élémentaire – mais gardons-nous de crier victoire… Car derrière cette promesse inédite de parité, subsistent des inégalités bien réelles quoique invisibles, qui se nichent dans le sport très tôt, lors des apprentissages fondamentaux. Saviez-vous qu’à partir de l’âge de 12 ans, les filles disparaissent progressivement des activités sportives ? Que seules 4 % des filles de moins de 18 ans sont licenciées en rugby et 7% des garçons en danse ? Que 16% des filles de 15 à 17 ans atteignent les recommandations d’activité physique contre 40% des garçons ?
Les responsables de cette dissymétrie sont loin d’être inconnus : ils portent le nom de stéréotypes de genre ! Ce sont eux qui colonisent - bien malgré nous - nos esprits et orientent insidieusement nos parcours en les faisant passer pour libres et éclairés.
Dans la pratique sportive, ce sont eux qui encouragent les garçons à développer leur force, leur endurance et leur esprit de compétition quand les filles sont incitées à développer la grâce, la souplesse, ou encore l’agilité… Ce sont eux qui entrainent vers les préjugés, les discriminations et les violences sexistes : avez-vous remarqué combien le corps des sportives était toujours un sujet ? Ce sont encore eux qui empêchent les sports pratiqués par les femmes d’être sur le devant de la scène et de bénéficier d’une représentation médiatique égalitaire. Bref, ce sont eux qui hiérarchisent les pratiques sportives et nous font encore croire qu’il existe des sports de filles et des sports de garçons.

 Le Centre Hubertine Auclert, affronte de longue date TOUS les stéréotypes sexistes… Avec une mission cardinale : les mettre en lumière et les questionner, pour permettre au jeune public de s’en affranchir.  avons dévoilé le 7 mars dernier #MonGenreDeSport, une campagne de sensibilisation envoyée dans tous les lycées franciliens avec le soutien de la Région Île-de-France, afin d’interpeller les 14-18 ans autour de quelques principes essentiels :

  • le sport n’a pas de genre et n’en aura jamais,
  • toutes les pratiques sportives sont vectrices d’émancipation et d’apprentissage,
  • la confiance et l’estime de soi générées par le sport sont des étapes précieuses vers l’égalité et la liberté !

Le Centre Hubertine Auclert  vous invite à découvrir son kit de campagne et sa signature visuelle accrocheuse, et vous remercie infiniment par avance de relayer #MonGenreDeSport auprès des publics concernés. Ensemble, contribuons à libérer la pratique sportive des ados !