La secrétaire d'État Agnès Pannier-Runacher a signé le 24 septembre une "Charte pour une représentation mixte des jouets", avec les industriels, les distributeurs de jouets et des associations, pour faire reculer les stéréotypes de genre dans l'univers des jouets.

À travers cette charte, l'ensemble de la filière s'engage à fournir des efforts "mesurables" pour améliorer la représentation mixte des jouets, a souligné dans un communiqué la Fédération française des industries jouet/puériculture (FJP). 

 

Les fabricants et distributeurs.es s'engagent entre autres à :

  • supprimer la catégorisation "jouets de fille" ,  "jouets de garçon,"
  • promouvoir des visules mixtes ou neutres
  • mieux mettre en valeur les jouets scientifiques en direction des garçons et des filles.
  • mettre à la disposition des magasins un module audiovisuel de formation

 

 

L'article que REFH a écrit sur "Les femmes dans l'histoire enseignée au collège. Programmes de 2015 et manuels de 2016."

est paru dans la revue  Éducation & formations n°98 - L'égalité entre les filles et les garçons, entre les femmes et les hommes, dans le système éducatif – volume 3

par Catherine Chadefaud, Claire Desaint, Nicole Fouché

Cet article traite de l’égalité filles-garçons/femmes-hommes ainsi que de la présence des femmes dans la discipline scolaire : histoire. Il compare les programmes d’Histoire de 2015 (de la sixième à la troisième) publiés au B.O.E.N. et seize manuels scolaires qui en sont issus. Ce suivi montre que les rédactrices et les rédacteurs sont fidèles aux directives données par le Conseil supérieur des programmes, d’où son rôle décisif. Lorsque les instructions sont formelles, un effort de représentation des femmes est poursuivi. Lorsqu’elles sont inexistantes ou réduites à des vœux, les équipes des manuels ne prennent aucune initiative pour remédier à cette carence des programmes.
Des pans des programmes – de l’Antiquité au début du XXIe siècle – ne tiennent pas compte des résultats de la recherche nationale et internationale qui s’évertue avec succès à dévoiler la présence des femmes dans l’histoire. De plus, depuis les années 1980, quantité de textes officiels, émanant des gouvernements successifs et de leurs ministères, accompagnent l’égalité filles-garçons et les développements de la recherche. Hélas, ils ne sont pas respectés.
L’article s’achève sur plusieurs pistes et propositions afin de remédier, dans le cadre des programmes actuels, à l’invisibilité des femmes. Nos propositions, à ce stade assez générales, pourront s’exemplifier, se singulariser et se concrétiser, au point de fournir aux enseignantes et aux enseignants, ainsi qu’aux élèves des modèles identificatoires, grâce à l’usage qu’elles et ils pourront faire des excellents dictionnaires biographiques et de diverses monographies consacrés aux femmes signalés dans notre bibliographie.

Les femmes dans l'histoire enseignée au collège. Programmes de 2015 et manuels de 2016.

 

Cet article est paru dans le troisième volume d'un ensemble de quatre numéros consacrés à la thématique de l’égalité entre les filles et les garçons, entre les femmes et les hommes, dans le système éducatif. Il fait suite aux n° 96 et n° 97 respectivement publiés en mars et en septembre 2018.

Le numéro 99 est paru en juillet 2019.

 

Voir le CR des 4 numéros par Nicole Fouché


Lors de l'atelier L’école des filles organisé par REFH au 8e Congrès International des Recherches Féministes dans la Francophonie (CIRFF2018, Université Paris Nanterre, 27-31 octobre 2018),

Maria Stéfanou, Docteure en linguistique et didactique du français, a fait une intervention sur "Espace francophone et enjeux féministes : le rôle des établissements français dans l’éducation des filles en contexte hellénophone (XVIIIe-XXe siècles)".

Voir le résumé de cette intervention

 

 

Les femmes ne font-elles jamais l’histoire ?

 

Pour la rentrée scolaire, REFH adresse une lettre ouverte à Souâd Ayada, Présidente du Conseil supérieur des programmes

 

Le Conseil supérieur des programmes renvoie les femmes aux oubliettes de l’histoire, déplore Cécile Beghin, historienne et membre du bureau de l’association Mnémosyne.

Voir l'article publié par Mnémosyne dans le Monde

"Les programmes de lycée qui nous sont proposés marquent un retour au « roman national », centré sur la construction de la France et ses grandes évolutions politiques, c’est-à-dire une histoire stéréotypée, datée, et essentiellement masculine. Les femmes n’y occupent aucune place, à l’exception de quelques personnages « prétextes ».

Le choix de privilégier une histoire politique et militaire dans les programmes de 1re, et d’accorder si peu de place à l’histoire sociale ou culturelle, renvoie les femmes aux oubliettes de l’histoire."


Et un article dans 50/50 : les nouveaux programmes soumis à consultation nous font reculer de 30 ans dans l’enseignement de l’histoire

"Dans le cadre de l’éducation nationale et des cours d’histoire, il est nécessaire que les programmes  indiquent aux enseignants la route à suivre pour transmettre une histoire mixte. « Comprendre le monde actuel », « l’appréhender de façon distancée et réfléchie », devenir un citoyen éclairé dans un espace civique qui aspire à plus de tolérance et d’égalité, ce n’est pas seulement se familiariser à l’histoire politique et militaire de la France ; c’est avoir accès à des champs de recherche contemporains, à des questionnements renouvelés qui permettent à nos élèves, garçons et filles, de se reconnaître et de se projeter dans notre corps social mixte. L’enjeu est de taille."
 
REFH publiera très prochainement son analyse.

L'article que REFH a écrit sur "Les femmes dans l'histoire enseignée au collège. Programmes de 2015 et manuels de 2016."

est paru dans la revue  Éducation & formations n°98 - L'égalité entre les filles et les garçons, entre les femmes et les hommes, dans le système éducatif – volume 3

par Catherine Chadefaud, Claire Desaint, Nicole Fouché

Cet article traite de l’égalité filles-garçons/femmes-hommes ainsi que de la présence des femmes dans la discipline scolaire : histoire. Il compare les programmes d’Histoire de 2015 (de la sixième à la troisième) publiés au B.O.E.N. et seize manuels scolaires qui en sont issus. Ce suivi montre que les rédactrices et les rédacteurs sont fidèles aux directives données par le Conseil supérieur des programmes, d’où son rôle décisif. Lorsque les instructions sont formelles, un effort de représentation des femmes est poursuivi. Lorsqu’elles sont inexistantes ou réduites à des vœux, les équipes des manuels ne prennent aucune initiative pour remédier à cette carence des programmes.
Des pans des programmes – de l’Antiquité au début du XXIe siècle – ne tiennent pas compte des résultats de la recherche nationale et internationale qui s’évertue avec succès à dévoiler la présence des femmes dans l’histoire. De plus, depuis les années 1980, quantité de textes officiels, émanant des gouvernements successifs et de leurs ministères, accompagnent l’égalité filles-garçons et les développements de la recherche. Hélas, ils ne sont pas respectés.
L’article s’achève sur plusieurs pistes et propositions afin de remédier, dans le cadre des programmes actuels, à l’invisibilité des femmes. Nos propositions, à ce stade assez générales, pourront s’exemplifier, se singulariser et se concrétiser, au point de fournir aux enseignantes et aux enseignants, ainsi qu’aux élèves des modèles identificatoires, grâce à l’usage qu’elles et ils pourront faire des excellents dictionnaires biographiques et de diverses monographies consacrés aux femmes signalés dans notre bibliographie.

Les femmes dans l'histoire enseignée au collège. Programmes de 2015 et manuels de 2016.

 

Cet article est paru dans le troisième volume d'un ensemble de quatre numéros consacrés à la thématique de l’égalité entre les filles et les garçons, entre les femmes et les hommes, dans le système éducatif. Il fait suite aux n° 96 et n° 97 respectivement publiés en mars et en septembre 2018.

Le numéro 99 est paru en juillet 2019.

 

Voir le CR des 4 numéros par Nicole Fouché