Aux éd. Gallimard, 2022, collection Folio, 360 p. bibliographie p. 289-346, et index des sites archéologiques..
L’autrice précise dans son avant - propos que les représentations des hommes préhistoriques ont beaucoup évolué depuis le XIXème siècle. Mais ces êtres du Paléolithique supérieur sont souvent présentés figés dans des attitudes stéréotypées : des hommes agressifs munis d’armes de chasse et des femmes assises occupées à coudre des peaux de bêtes.
Le projet de Sophie de Beaune a été de mettre en scène hommes, femmes et enfants en Europe, en éclairant les attitudes du corps et en s’interrogeant sur ce que les personnes percevaient et ressentaient. Eclairer l’invisible du quotidien à partir de traces ténues, il s’agit d’une archéologie de l’intime, entreprise à partir des vestiges, des empreintes en creux laissés par ces sociétés. Cette démarche s’inscrit dans le sillage des recherches d’André Leroi-Gourhan de faire de l’ethnologie préhistorique !